J'ai commencé ma carrière dans la police à la sortie de l'école, en 1984, au sein de la police régionale de Hamilton-Wentworth, avant d'être transféré à la GRC.
Au cours des30 années qui ont suivi, j’ai servi en Ontario et en Colombie-Britannique,souvent sans porter attention aux blessures, comme nous étions entraînés à lefaire. À ma retraite cependant, j’ai commencé à remarquer des effetspersistants — perte de mobilité et douleur chronique constante qui semblaients’amplifier au fil du temps.
Depuis, la gestion de la douleur chronique a été un périple constant. Il n’a pas été facile de trouver les bons spécialistes, en particulier avoir déménagé en Ontario, mais des endroits comme le clinique de la douleur DeGroote et le soutien d’Anciens combattants Canada ont changé la donne. On m’a fourni des outils, des thérapies et des conseils pour m’aider à gérer ma vie quotidienne.
J’adresse le message suivant à mes camarades vétérans : n’attendez pas. Demandez del’aide rapidement, même si vous avez l’impression de « tenir le coup ». Ce n’est pas de la faiblesse,c’est essentiel. La douleur chronique touche tout et tout le monde autour de vous et en garder la maîtrise fait toute la différence.
Je crois fermement en l’importance de la recherche sur la douleur chronique. On a besoin de solutions novatrices — de nouveaux traitements, de nouvelles thérapies et denouvelles connaissances qui pourraient changer nos vies. Il y a toujours del’espoir et si l’on en vient à mieux comprendre et à trouver de nouvellessolutions, un meilleur avenir pour les vétérans vivant avec la douleurchronique est possible.