Julia Keilty est étudiant eau doctorat en psychologie clinique à l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Originaire de Kanata, en Ontario, elle a terminéses études de premier cycle à l’UNB Fredericton où ses recherches ont porté surles effets de la sensibilité à l’anxiété et l’anxiété liée à la douleur sur le fonctionnement sexuel et la douleur sexuelle. Pendant ses études de doctorat en psychologie clinique, ses travaux portent sur les facteurs de risque communs dans la cooccurrence de la douleur chronique et de troubles mentaux tels que le trouble de stress post-traumatique et les troubles anxieux. Elle s’intéresseégalement aux stratégies qui permettraient le mieux d’améliorer les résultats chezles vétérans atteints de douleur chronique. Julia est reconnaissante du soutiendu Centre d’excellence sur la douleur chronique pour les contributions généreuses des vétérans canadiens à sa recherche, qui, elle l’espère, exerceraune influence positive sur la vie des vétérans vivant avec la douleur chronique.
Offrir une méthode d’intervention de rechange aux vétérans atteints d’un trouble comorbide de douleur chronique et de psychopathologie.
La douleur chronique chezles vétérans canadiens est fortement associée à la psychopathologie, entreautres l’anxiété. Chez les vétérans atteints de TSPT et de troubles del’anxiété/de l’humeur, l’anxiété peut mener à l’hypervigilance et/ou à l’évitement des traitements. Même lorsque les vétérans s’engagent à suivre un traitement, de nombreuses cliniques vers lesquelles ils sont dirigés n’ont pasde psychologue parmi leur personnel. Cela ne fait qu’ajouter à leur anxiété, car les vétérans sont souvent déjà stressés par l’obligation de s’y retrouver dans le processus de libération pour raisons médicales et d’obtenir les services nécessaires. Il est donc impératif pour les vétérans de participer àdes interventions psychologiques qui ciblent l’anxiété et la peur. Cette étude contribuera à trouver d’autres moyens de fournir ces services.
La présente recherche vise à répondre à la question suivante : les services psychologiques conçuspour cibler le rôle de l’anxiété et de la peur dans la douleur chronique et offerts par des moyens de rechange (p. ex., appli d’un téléphone intelligent, courriel, travail en groupe en ligne) peuvent-ils améliorer les résultats qu’obtiennentles vétérans lorsqu’ils suivent un traitement dans une clinique multidisciplinaire communautaire? Le but premier sera d’élaborer, de mettre en œuvre et d’évaluerdes services de rechange en santé mentale qui ciblent la peur et l’éveil chezles vétérans à la recherche d’un traitement de la douleur chronique.
Ce programme de recherche aidera à renseigner les professionnels de lasanté sur l’efficacité des traitements de rechange lorsqu’ils traitent des vétérans atteints de troubles comorbides de douleur chronique et depsychopathologie.